C’était samedi dernier, dans le temps additionnel. Nice était sur le point de s’agenouiller à Monaco. « En voyant la joie immense des Monégasques quand ils ont marqué (87e), on a ressenti comme un déclic, se souvient le capitaine Olivier Échouafni. Et on s’est rués à l’attaque tout de suite. On égalise (1-1). Comme quoi, avec Nice, tout est possible, rien n’est terminé. » À l’arrivée, un sixième match d’affilée sans défaite en Championnat, de quoi aller manger un morceau pour prolonger le bonheur collectif.

Hier, l’équipe de Frédéric Antonetti apparaissait à la sixième place, avant de se mesurer à trois clubs qui la devancent (Bordeaux, Lyon, Valenciennes), avec plus de la moitié du chemin du maintien parcouru. Elle est plus mûre, affiche plus de maîtrise dans l’occupation du terrain, a de quoi intimider dans sa petite arène du Ray, où elle est invaincue depuis février, et « Baky » Koné (7 buts, tous à domicile) est bien parti pour réaliser sa saison la plus féconde. Face au défi bordelais, Antonetti devrait pouvoir aligner son équipe type, bien qu’un doute subsiste quant aux participations d’Hognon (genou) en défense et Hellebuyck (petite élongation à Monaco) au milieu.