Rennes-Nice: la revue du web

Latérale Nissart

 

           

 

Rennes parvient à enchaîner

Lloris a montré une grande fébrilité dans le jeu aérien. Heureusement pour lui, Kanté était dans un bon soir, endossant le rôle de chef de défense grâce à une grosse présence dans les duels. A.Yahia a souvent était pris en défaut au marquage par manque de vigilance et de repères. Diakité a confirmé que c’était un monstre physiquement avec une grosse puissance et une belle aptitude au combat. Rool et Balmont ont parfaitement alimenté les attaquants dans le dos des défenseurs avec un jeu long de qualité avant de se consacrer aux taches défensives. Tout comme Ederson qui s’est battu pour prêter main forte à sa défense. Devant, Bellion a beaucoup couru sans succès. A noter l’entrée tonique de Moussilou qui a réussi à se créer quelques occasions alors qu’il était très isolé.

L’arbitre du match : M.Piccirillo

En décidant de sortir son sifflet et ses cartons à chaque duel lors du premier quart d’heure, M.Piccirillo a faussé le match notamment en expulsant Varrault pour sa première faute de la partie. Les deux équipes jouant de manière tout à fait correcte, l’arbitre n’a pas du tout été dans l’esprit du jeu se contentant d’appliquer avec sévérité les règles. Avec des interprétations souvent discutables.

 

Rennes confirme
 

Côté méditerranéen, Lloris aura de quoi être déçu. Peu mis en danger, le portier a toutefois du s’incliner sur penalty. Fidèle à lui-même c’est-à-dire accrocheur et déterminé, Rool a lui aussi fait son match. Très en vue lors de la victoire face à Lorient, les attaquants Koné et Bellion auront, quant à eux, été bien moins à la fête ce soir. Enfin, on notera également l’entrée en jeu malheureuse de Veigneau, coupable d’une faute certes peu évidente sur Monterrubio et d’un dégagement manqué qui aurait pu tromper Lloris.

 

Rennes, un succès encourageant

Les deux équipes sont mal classées, mais restant sur un succès lors de la dernière journée, espèrent continuer sur leur lancée. Rennais et Niçois se jaugent en ce début de match. La tension est palpable. L'objectif semble être, avant tout, ne pas perdre. Pourtant, dès la 7e minute, Cédric Varrault tacle, les deux pieds décollés du sol, Youssouf Hadji. Malgré le fait que la faute ait été commise au milieu du terrain et qu'Hadji soit sain et sauf, l'arbitre expulse le capitaine azuréen.... Acculés dans leur moitié de terrain, les Niçois finissent par craquer. Florent Balmont fait une main dans la surface de réparation. L'arbitre siffle penalty et donne un carton jaune à Balmont. Monterrubio s'élance... Il trompe Hugo Lloris (1-0, 56e). Rennes traduit enfin sa domination face aux Aiglons par un but. Les Niçois n'inquièteront pas les Rennais qui l'emporteront finalement dans la douleur. Les Bretons qui n'avaient que deux points d'avance sur les Azuréens et étaient 15ème réalisent une bonne opération. Le Stade Rennais est provisoirement 12ème et Nice reste 17ème, juste avant la zone de relégation.



Ouest-France

Trois précieux points acquis dans la douleur...

A onze contre dix, les Rennais ont peiné pour faire la différence. Il a fallu un penalty pour empocher trois points bienvenus. Les Rouge et Noir signent leur deuxième victoire consécutive à domicile.

L'expulsion de Varrault, pour un tacle très appuyé par derrière, était méritée, et M.Piccirillo n'a pas fait un cadeau aux Rennais. Quoi qu'en disent Fréderic Antonetti et Maurice Cohen, entraîneur et président niçois...

Pourtant, à la mi-temps, l'entraîneur rennais profitait d'une blessure à la tête de Bourillon pour dégarnir sa défense au profit de son animation offensive. Mais l'entrée en jeu de Daniel Moreira pesa comme une plume de goéland sur la défense azuréenne. Et les mêmes schémas inefficaces, constatés depuis le début du championnat, semblaient se reproduire. C'est alors que, faute de voir aboutir ses centres au cordeau, Olivier Monterrubio s'est mis en tête de faire la décision tout seul. Après tout, on n'est jamais si bien servi que par soi-même. Une percussion, un petit pont dans la surface... et hop... un penalty (encore justifié) à tirer comme récompense. Bienvenu celui-là, car il permettait aux Bretons de transformer au tableau d'affichage, une possession de balle outrageuse, mais stérile. « C'est vrai qu'il y avait pas mal de chose à faire dans le dos de leur défense. Mais on a manqué de mouvement, reconnaissait le buteur du soir. On aurait sûrement dû insister sur les côtés. »