Stellardo fait le ménage

Latérale Nissart

 

 

Il a suffi d’une victoire pour que L’OGCNice décide d’annoncer sa nouvelle mini révolution. En effet, dès le lendemain de la victoire chanceuse face à St-Etienne, on apprenait que le putschiste de l’hiver, Marcel Governatori, donnait la gestion de ses parts à Gilbert Stellardo, son adversaire de l’époque. Incroyable ! Non, pas à Nice.

Gilbert Stellardo affirmant à l’issue de ce mini rebondissement : « C’est un nouveau pacte d’actionnaires pour une durée de trois ans correspondant à la livraison du futur grand stade. Je représenterai les intérêts de Marcel Governatori qui reste au club. Il était nécessaire de clarifier la situation au niveau de la direction». Franck Guidicelli, l’autre co-putschiste, se retrouve rétrogradé et laissé sur la touche par le nouvel homme fort du gym : « Franck Guidicelli peut rester actionnaire…Lorsqu’on veut racheter, il faut faire une proposition. Mais ce n’est pas notre objectif aujourd’hui. Nous voulons bâtir. » A ce nouveau changement, le troisième actionnaire de l’OGCNice (28%), qui demandait un audit pour connaître la vraie valeur du club, a affirmé pour conclure : « En tous cas aujourd’hui au club je n’ai aucun allié ! Et j’ai tout compris ! ».

Côté direction, Gilbert Stellardo a confirmé le président salarié actuel en la personne de Maurice Cohen tout en lançant un dernier petit pic sur la co-direction du gym votée en début d’année : « Elle n’a jamais existé. Nous avons coopté Franck Guidicelli pour nous aider dans le domaine sportif, afin d’encadrer le staff technique, suivre le recrutement, les joueurs. Mais la direction du club a toujours été assuré par Maurice Cohen.» La vengeance est un plat qui se mange froid. Le proverbe est encore une fois confirmé.

Pour finir, et cela étant sûrement la décision la plus surprenante, il reste la confirmation de Frédéric Antonetti. L’entraîneur niçois, mis à mal en début d’année, se retrouve renforcé alors qu’il effectue une saison médiocre. Comme quoi à Nice tout ne se passe pas comme ailleurs. En effet, il s’occupera de l’encadrement, de la CFA et choisira les entraîneurs qui s’occuperont de la formation. Etonnant lorsque l’on sait que l’on reprochait à notre précédent coach, ses pouvoirs trop étendus. Cette situation va engendrer quelques changements dont certains sûrement très injustes surtout lorsque l’on pense à José Cobos. Il ne faudra tout de même pas oublier que cet entraîneur a raté son principal rendez-vous en 2006 et a fait une saison particulièrement ratée en 2007... Alors pourquoi ne pas lui donner une nouvelle fois sa chance ?
Certains doivent bien sourire.

La suite au prochain épisode…