Auxerre-Nice: la revue du web

Latérale Nissart

 

           

 

Les joueurs vus par le web

Deux hommes ont été particulièrement en vue côté niçois. A commencer par Lloris qui a sauvé son équipe sur la tête de Cheyrou. Le gardien azuréen a eu peu de travail mais l'a parfaitement accompli. L'autre joueur de l'OGCN à avoir émergé, c'est Echouafni, capitaine d'un soir, qui grâce à un travail d'harassement permanent au milieu, a annihilé les velléités auxerroises. Devant, Koné a frappé la barre et posé quelques problèmes à Kalabane mais n'a pas su être décisif.

 

Nice, disposé dans son habituel 4-3-3, démontra son habileté à combiner au milieu, grâce à l’habituel travail de fourmi de Balmont, mais Ederson fut très effacé, Koné trop esseulé devant et Moussilou, s’il fut volontaire, s’avéra trop maladroit dans ses initiatives. En défense, le jeune Ghanéen Apam assura et fit parfaitement le métier, mais le héros du match fut Lloris, qui multiplia les parades en seconde période, notamment sur la tête de Cheyrou (76e). Un futur grand.
 

Le match vu par le web

Auxerre au ralenti

Auxerre continue de perdre des points à domicile à l'image de son match nul face à Nice (0-0) samedi, lors de la 16e journée. Les Bourguignons ont eu leur chance mais Lloris, auteur d'un grand match dans les buts azuréens, a permis à son équipe de prendre un deuxième point à l'extérieur.

Les deux clubs partent d'entrée avec un sérieux handicap. Auxerre doute toujours en championnat et revient d'un long déplacement à Belgrade, certes victorieux, en coupe de l'UEFA (4-1). Nice est de son côté cruellement inefficace à l'extérieur, avec un seul point pris en huit matches hors de ses bases (0-0 à Monaco). Dans ces conditions, difficile pour l'une des deux formations de s'imposer. Auxerre tente bien sa chance, et contrôle l'essentiel de la partie. Mais Lloris, le portier niçois, va les garder à distance. Les joueurs d'Antonetti, souvent imprécis, ont failli prendre le dessus grâce aux accélérations de Koné. Trop peu des deux côtés pour espérer une avalanche de buts...

Première période : attention aux arrêts de jeu

Les Auxerrois, mal réveillés, laissent Nice accélérer d'entrée. Moussilou, pour une fois titulaire, manque toutefois de confiance et tergiverse dans son face à face avec Cool (3e). Mais les Bourguignons réagissent rapidement, et, grâce au Polonais Jelen, intenable, se procurent une occasion dangereuse sur un centre tir vicieux (9e). Cheyrou trouve ensuite le cadre sur un coup franc bien enroulé mais trop mou (20e). Et puis plus rien, ou presque.

L'AJA souffle un peu et se contente de faire tourner le ballon, le Gym flaire le bon coup mais manque sérieusement de liant dans le jeu. Il faudra attendre la toute fin de la première période pour réveiller un stade Abbé-Deschamps peu garni. Koné lancé à toute vitesse décoche une frappe violente qui s'écrase sur la barre (44e). Ce coup de chaud réveille les Auxerrois qui vont frôler l'ouverture du score par Jelen, puis Akalé, dans les arrêts de jeu.

Deuxième période : Lloris décisif

Au retour des vestiaires, l'AJA, emprunté jusqu'alors, semble se souvenir de ses 4 buts de Belgrade. Les joueurs de Jean Fernandez offrent enfin à leur public une phase de jeu digne de ce nom, avec Pieroni au départ, et à la conclusion, après un relais de Cheyrou et Pedretti (54e). Mais le tir du Belge est arrêté par Lloris. Le gardien niçois est chaud et va faire parler son talent quelques minutes plus tard. Jelen, encore lui, centre pour Cheyrou qui arrive lancé et place une jolie tête piquée. Lloris s'envole et dévie miraculeusement la ballon! (75e).

Mais les Niçois ne savent pas profiter de l'état de grâce de leur gardien. Les entrées de Bellion et Vahirua apportent bien un peu de vitesse, mais Cool, peu sûr jusque là, assure (87e). Les Azuréens, finalement satisfaits d'avoir doublé leur capital point à l'extérieur, vont désormais devoir confirmer à domicile face à Nancy, sous peine de plonger dans la zone rouge. Auxerre ira disputer un derby délicat à Troyes, relancé après sa victoire à Sedan. Des Troyens qui voudront profiter des faiblesses bourguignons aperçues ce soir, afin de passer devant... Nice, de plus en plus sous pression.

 

Un triste nul

Auxerre et Nice, deux équipes auteurs d'un début de saison poussif, n'ont pas réussi à se départager samedi à l'Abbé-Deschamps au terme d'une rencontre insipide (0-0).

Devant une faible influence dans l'enceinte bourguignonne, les deux équipes, pourtant à la recherche de points dans ce championnat, attendent la dernière minute de la première période pour se montrer. Bien lancé dans la profondeur, Koné tente sa chance en première intention mais sa frappe vient s'écraser sur la barre de Cool. Sur la contre-attaque, Jelen met à contribution Lloris qui commence là son festival dans la cage niçoise.

Au retour des vestiaires, les Auxerrois accélèrent enfin mais se heurtent au jeune gardien azuréen. Ce dernier est décisif à deux reprises, sur une frappe en première intention de Pieroni (54e) et sur un tir de Jelen, excentré sur le côté droit de la surface adverse (56e). A un quart d'heure de la fin du temps réglementaire, Cheyrou, le meilleur Bourguignon sur la pelouse, se procure la dernière occasion de la rencontre mais sa tête, sur un bon centre de Jelen, est sortie par l'impeccable Lloris.

Ce match nul, au propre comme au figuré, n'arrange aucune des deux équipes qui restent engluées dans la seconde moitié de tableau.

 

 

Grâce te soit rendue, ô Ligue 1, pour nous proposer de tels moments d’éternité. Deux équipes touchées par le génie ont proposé un jeu purement voluptueux qui a fait se trémousser tout un stade. Sans le gardien niçois Lloris, veillé par les anges, sans la barre de Cool en or massif, qui s’oppose à une frappe de Koné (44e), sans ces occasions qui ont choisi de s’écarter du but, les spectateurs auraient assisté à un festival offensif dont on parlerait encore. Ils durent finalement se contenter d’un football sans but, mais non sans vivacité. Comme quoi, il faut faire attention aux clichés, hein!