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Grégorini en pleine lumière

 

Extrait Football 365.fr

 

 

Si les Niçois ont confirmé leurs bonnes dispositions à l’extérieur en décrochant un point samedi à Nantes, ils le doivent surtout à leur défense et leur gardien Damien Grégorini. Parfois chahuté par les supporters du Ray, l’ancien Marseillais a réalisé une excellente prestation. A l’image d’une solide saison.

Da Rocha et ses compères de l’attaque nantaise ne garderont pas un bon souvenir de Damien Grégorini. Sur la pelouse de la Beaujoire, le portier des Aiglons a annihilé toutes les tentatives des Canaris, surtout au coeur d’une seconde période copieusement dominée par les hommes de Serge Le Dizet. Une prestation qui permet aux Azuréens de ramener un deuxième point à l’extérieur en quatre jours après le nul décroché à Sochaux mercredi. « C'est une bonne opération, a confirmé le gardien niçois sur le site officiel du club. On a réussi à bien contrer Nantes, une équipe qui joue bien au ballon. Et nous prenons deux points en deux déplacements, même si nous pourrons considérer que ce sont de bons résultats si nous les confirmons par une victoire à domicile. »

Décisif face à Bamogo puis à deux reprises sur sa ligne face à Da Rocha ou encore Diallo, Grégorini confirme qu’il accomplit peut-être sa meilleure saison en Ligue 1. Pour son quatrième exercice sous la tunique rouge et noire, le natif de Nice commande la huitième meilleure défense de Ligue 1, la cinquième à l’extérieur. Doté d’un solide gabarit (1m94, 90 kg) lui conférant une grande assurance dans les airs et une envergure appréciable pour les duels, il semble arriver à maturité à 26 ans. Titulaire indéboulonnable, le discret Grégorini a enchaîné contre les Canaris son 136eme match consécutif de championnat dans les buts azuréens depuis son arrivée en 2002. Après un intermède de deux ans à Marseille.

Son style parfois peu orthodoxe n’a pas toujours enthousiasmé le difficile public du stade du Ray. Parfois pris en grippe de manière assez incompréhensible par ses propres supporters, Grégorini a toujours gardé la confiance de ses équipiers et techniciens (Gernot Rohr puis Frédéric Antonetti depuis cet été). Désormais nantis de douze points d’avance sur Strasbourg, premier relégable, les Niçois vont pouvoir se concentrer sur la réception de Monaco mardi en quarts de finale de la Coupe de la Ligue. L’occasion pour Grégorini de se frotter à la nouvelle doublette d’internationaux italiens Marco Di Vaio et Christian Vieri. Et de confirmer sa bonne passe actuelle.