La revue de presse d'avant-match

 

 

 

Ça promet d'être chaud à Monaco

Extrait L'Equipe

 

En attendant Nancy - Le Mans programmé mercredi après-midi, les demi-finales de la Coupe de la Ligue s'ouvriront mardi (21h00) avec un derby alléchant mardi à Louis-II entre Monaco et Nice , deux équipes revenues en forme et très motivées à l'idée de fouler le Stade de France en finale.

Pour les deux clubs, le derby de la Côte d'Azur est toujours un moment à part dans la saison. Pour les supporters niçois, c'est même le match de l'année. Cette fois, le choc sera encore plus tendu que d'habitude. Une finale au Stade de France frappe à la porte et, qui dit finale, dit qualification pour une place en Coupe UEFA en cas de victoire. Les dents sont aiguisées, l'engagement et la tension promettent d'être maximales. Monaco et Nice entendent également confirmer leur bon résultat du week-end. Les Monégasques ont remporté une éclatante victoire à Rennes (3-1) et espèrent être sur la voie du renouveau après un mois de janvier des plus maussade. « On a repris confiance en nos moyens. Les joueurs ont répondu présent alors qu'ils n'étaient pas très bien dans leurs baskets », a souligné Jean-Luc Etttori, le directeur sportif de l'ASM. Les Niçois, quant à eux, ont dominé Lille (2-0) à domicile, remportant leur troisième victoire en cinq journées de L1 et effaçant la piètre élimination en Coupe de France à Brest (0-3), début janvier.

Les joueurs de Francesco Guidolin ont donc reçu l'ordre par leur entraîneur de conserver cet état d'esprit, d'autant que Nice est un adversaire qui s'en est toujours bien tiré à Louis-II ces dernières années. Depuis le retour des Aiglons parmi l'élite, Monaco n'a pas gagné sur sa pelouse en quatre confrontations (deux nuls et deux victoires pour Nice). En Championnat cette saison, Monaco a été tenu en échec fin septembre (0-0). Depuis, la formation princière s'est quelque peu métamorphosée et peut compter sur ses deux internationaux italiens en attaque, Di Vaio et Vieri. S'il a provoqué le scepticisme à son arrivée, ce dernier a fait taire tout le monde samedi soir en Bretagne en inscrivant un doublé. « Ce match sera une bonne occasion de faire mentir les statistiques », a pour sa part assuré Olivier Veigneau, auteur du troisième but à Rennes. L'équipe qui devrait débuter pourrait ressembler à celle qui a fini le match samedi, avec Meriem en soutien des deux attaquants.

Habitué à l'anonymat du Championnat, Nice tient là une occasion en or de se rapprocher d'une qualification pour la prochaine Coupe d'Europe. Les joueurs d'Antonetti sont conscients de l'enjeu. « Nos supporters tiennent vraiment à ce derby. La rivalité, on la sent même sur le terrain. C'est toujours engagé. Et cette fois, l'enjeu est vraiment de taille » a confié Florent Balmont, le milieu défensif niçois. En pleine confiance, l'OGCN a des atouts pour se hisser en finale. La solidarité et la motivation seront des armes essentielles. « On n'y va pas pour baisser notre pantalon. A nous de savoir ce qu'on veut. Le seul danger, c'est nous-mêmes. On n'a pas à les craindre. Ça me ferait vraiment mal de les regarder à la télé pour la finale », clame le défenseur malien Sammy Traoré, de retour de suspension. Sorti sur blessure contre Lille, le latéral Cédric Varrault est incertain alors qu'Hugo Lloris, le titulaire en Coupe de la Ligue, remplacera donc Damien Grégorini dans les buts.

 

Nice-Monaco, un derby à gros enjeux

Extrait Reuters

Monaco et Nice s'affrontent mardi pour une place en finale de la Coupe de la Ligue, lors d'un derby azuréen qui ne revêt pas la même importance pour les deux formations.

Chacun des clubs a connu une préparation idéale lors de la dernière journée de championnat. Nice reste dans la continuité de bonnes performances face à des équipes de rang supérieur - Paris, Bordeaux et Lille - tandis que Monaco, après un mercato agité, a semblé retrouver à Rennes (3-1) quelques couleurs et un peu de sérénité.

Rivalité et enjeux seront la toile de fond de cette demi-finale. Les Niçois sont en réussite au Louis II puisque depuis leur retour dans l'élite, ils n'y ont jamais perdu. Les Monégasques, fraîchement éliminés à Colmar de la Coupe de France, aimeraient bien inverser la tendance afin de ne pas laisser fuir un autre possible trophée.

"Mardi c'est l'Europe, tous à Monaco", entonnait le "kop" sud du stade du Ray, samedi soir, après la victoire face à Lille. Et déjà aussi, la polémique naissait sur le nombre de demandes de places non satisfaites pour les Niçois. Le ton en tout cas est donné: le derby sera chaud et dans la tradition.

D'autant que personne n'a oublié l'incroyable renversement de situation de la saison dernière en championnat, Nice l'emportant 4-3 après avoir été mené 3-0. De plus, après un début de saison indécis, Nice est désormais devenu performant.

"Notre bon match face à Lyon a servi de déclic au niveau prise de conscience. On a un bon groupe capable de contrarier beaucoup d'équipes en France", relève Frédéric Antonetti, qui aimerait bien accrocher la finale au Stade de France, cette "cerise sur le gâteau" que le président niçois Maurice Cohen aimerait bien que ses joueurs offrent aux supporters.

"Ce match, on l'a dans la tête depuis le tirage", affirme le Niçois Sébastien Roudet.

"Au bout de cette aventure"

"On a envie de le gagner, c'est sûr, et aller en finale au Stade de France, pour moi qui l'ai perdue avec Châteauroux là-bas , ce serait un retour qui compte", ajoute-t-il.

"On va y aller confiant, il va falloir répondre mentalement et physiquement à un adversaire qui vient de relever la tête à Rennes et dont il ne faut pas oublier les individualités", souligne Marama Vahirua, en pensant au duo italien Christian Vieri-Marco Di Vaio.

Pour Olivier Echouafni, l'enfant du pays originaire de Menton et qui a failli aller à Monaco à ses débuts, il s'agit d'un rendez-vous particulier et d'un défi à relever pour toute l'équipe.

"On sait que Monaco est favori au vu de l'effectif, mais la Coupe c'est particulier, et sur un match, tout est possible. En tout cas, on donnera tout et on ne lâchera rien car on a envie d'aller au bout de cette aventure !", affirme-t-il.

Monaco devra donc "résister" et "contrer" l'envie niçoise et la question est de savoir si le sursaut enregistré à Rennes sera suffisant.

Après un mercato agité, un mauvais début d'année 2006 et quelques errements fébriles assortis d'un refus de parler à la presse et d'entraînements à huis clos, comme ce fut encore le cas au retour de Rennes, l'ASM est au pied du mur.

Les joueurs du Rocher ont été prévenus une fois encore de leurs objectifs européens et de l'importance de cette demi-finale par le président Pastor qui, jeudi dernier, avant le déplacement à Rennes, leur a parlé dans les vestiaires.

Jean-Luc Ettori, le directeur sportif, soulignait d'ailleurs au retour de Bretagne que "les joueurs (avaient) répondu présent".

"On a repris confiance en nos moyens mais il faut confirmer car on va avoir un match couperet face à Nice et on se doit de ne pas être inférieurs au niveau de l'envie", a-t-il insisté.

Pour Eric Cubilier, "avec Nice, c'est toujours compliqué".

"Cette saison, ils jouent mieux au football. Il y aura leurs supporters qui vont les survolter, il y aura l'enjeu de la perspective d'une finale très importante pour eux aussi", conclu l'ex-Niçois.

 

Monaco-Nice, bouillant derby pour une place au soleil

Extrait AFP

Le derby de la Côte d'Azur entre Monaco et Nice, mardi au Stade Louis-II en demi-finale de la Coupe de la Ligue de football, toujours engagé physiquement, sera un bon baromètre de l'état de forme des Monégasques, en quête de réhabilitation après un début d'année complètement raté, et des Niçois avides de reconnaissance nationale.

"Il faut confirmer", indique le directeur sportif monégasque Jean-Luc Ettori après le succès à Rennes samedi en L1 (3-1). "On a repris confiance en nos moyens. Les joueurs ont répondu présent alors qu'ils n'étaient pas très bien dans leurs baskets."

L'état d'esprit démontré en Bretagne a été fortement apprécié par l'ensemble du staff technique. Le discours de l'entraîneur Francesco Guidolin à son groupe est simple: garder cette mentalité. "Alors, on pourra espérer faire une fin de saison intéressante", glisse Ettori.

Cela commence par une qualification pour le Stade de France aux dépens de Nice. "On les attend de pied ferme, lance Eric Cubilier, ex-Niçois passé en Principauté. Mais c'est plus l'enjeu d'une place en finale qui est important que l'aspect +derby+."

Pourtant, en Principauté, on commence à trouver le temps long. Depuis le retour de Nice en L1 (saison 2002-03), jamais les Monégasques n'ont battu Nice au Stade Louis-II. "Ce sera une bonne occasion de faire mentir les statistiques", sourit Olivier Veigneau, auteur du troisième but à Rennes. Ce derby ne le dérange pas plus que ça. "Bien entendu, le moment sera particulier, l'engagement également. Mais j'ai souvent rencontré Nice en équipes de jeunes."

En attendant - et même si une polémique est née car Nice se sent lésé par la répartition des places dans le stade - les supporteurs niçois afflueront en nombre sur le Rocher.

Florent Balmont, milieu de terrain des Aiglons, ne comptent pas les décevoir. "Nos supporteurs tiennent vraiment à ce derby. La rivalité, on la sent même sur le terrain. C'est toujours engagé. Et cette fois, l'enjeu est vraiment de taille."

Revigoré par une série en cours de trois victoires et deux nuls en L1, les hommes d'Antonetti feront le court déplacement "en pleine confiance", selon Marama Vahirura. "On n'y va pas pour baisser notre pantalon, claque ainsi Sammy Traoré. A nous de savoir ce qu'on veut. Le seul danger, c'est nous-mêmes. On n'a pas à les craindre. Ça me ferait vraiment mal de les regarder à la télé pour la finale."

Même si Monaco pourra compter sur un Vieri retrouvé, "Nice possède des arguments", insiste Frédéric Antonetti. "Il ne faut pas être excessif dans les louanges actuelles, glisse-t-il. Mais une équipe est en train de naître. Au complet, on est capable d'en contrarier beaucoup."