Nice veut continuer
 

Extrait L'Equipe

 

 

Nice, qui n'a remporté que des victoires au stade du Ray depuis le 26 novembre dernier (16e journée, Nice-Lyon : 1-1), souhaite désormais affirmer ses ambitions. Durant le dernier quart de siècle, le Gym n'est rentré que deux fois dans la première moitié du tableau au classement final. Lors de la saison 1985-86 (8e place) et au cours de l'exercice 1988-89 (6e place). Aujourd'hui, la priorité demeure le Championnat, même si une finale de Coupe de la Ligue se profile le 22 avril prochain au Stade de France contre Nancy. « La Ligue 1 est prioritaire pour nous, affirme l'inusable Jacques Abardonado, qui réalise sans doute sa meilleure saison avec Nice. C'est grâce à elle que nous avons surmonté les obstacles en Coupe de la Ligue. C'est au travers de cette compétition régulière que nous franchirons ou non un cap. De toute façon, le coach nous a prévenus. Il composera l'équipe de la finale à partir du Championnat. »

Le défenseur des Aiglons, qui a résisté lors du mercato à l'appel des sirènes étrangères, ne doute pas une seconde de l'implication de son club dans ces dernières journées de Championnat. « Frédéric Antonetti nous a fait savoir qu'il n'était pas très content de notre prestation au Stade-Vélodrome (défaite 1-0). Une fois n'est pas coutume, il nous a fait visionner l'intégralité du derby pour nous faire toucher du doigt qu'il y avait là-bas un bon coup à jouer. C'est la raison pour laquelle nous tenons à rebondir après cette défaite et surtout à conserver le label forteresse au stade du Ray. Lens, c'est costaud, même si, actuellement, ils peinent un peu. À nous de faire un gros match pour ne pas les aider à sortir de la spirale. » Un sentiment partagé par Antonetti : « Le Racing est une des équipes les plus fortes de L1 sur le papier. Se frotter à tel adversaire ne peut que nous faire progresser. »