Courbis, excédé, va "faire une break" d'un an

 

Extrait AFP

 

 

L'entraîneur d'Ajaccio Rolland Courbis, excédé par le sentiment d'être victime de décisions arbitrales défavorables, a annoncé son intention de faire "un break" d'un an à la fin de la saison, dimanche, au lendemain du revers contre Nice (0-1), lors de la 36e journée de Ligue 1 de football.

"J'accompagnerai encore Ajaccio pendant deux matches mais j'ai décidé de faire un break. (...) Nous allons nous préparer pour faire le maximum pour ne pas être dans les trois derniers. Et moi je me prépare pour quitter Ajaccio et le football pendant un an", a lâché Courbis sur RMC, revenant longuement sur les raisons de son "ras le bol".

"Je veux bien être petit, je veux bien être pauvre. Je veux bien +mourir+ en entraînant Ajaccio mais je ne veux pas mourir en étant +torturé+", a résumé l'entraîneur de l'ACA, égrenant de récentes décisions arbitrales jugées défavorables: l'exclusion de Seck (suspendu deux matches) et le penalty concédé à Lyon (1-2), enfin, samedi, le but de Nice "peut être hors jeu" et un penalty, selon lui, non sanctionné.

"On ne va pas faire une crise de parano, a-t-il enchaîné, mais ça fait beaucoup en huit jours. On me dit que l'arbitrage, il faut l'accepter et que l'erreur est humaine. Mais, moi, je suis entraîneur et je suis humain aussi. Toute une semaine de boulot qui peut être +bousillé+ par un coup de sifflet, et bien après six mois à Ajaccio je peux en avoir ras le bol".

"On est sympathique quand on est relégable. Là, on est moins sympathique et on est même emmerdant. Je veux bien me battre avec un handicap. Maintenant, ce handicap, pour moi, il est très gros", a encore commenté Courbis.

"Je suis déjà petit, je suis déjà pauvre, j'ai un problème de structures. Ca fait beaucoup pour un seul homme", a-t-il ajouté, révélant avoir eu l'intention d'arrêter dès samedi soir.

Après sa défaite contre Nice, Ajaccio est 17e du classement à égalité de points avec Caen, le premier club menacé de relégation.