Du baume au coeur pour le Racing

 

Extrait la voix du nord

 

 

Face à des Niçois accrocheurs, les Lensois ont dû batailler jusqu’au bout de la nuit pour arracher leur qualification aux tirs au but. - LEUR premier rendez-vous de la semaine sur la Côte d’Azur leur a porté chance. Après plus de deux heures d’efforts, les «Sang et Or » ont récolté une qualification qui ne peut que les mettre en confiance pour leurs retrouvailles, dès samedi, contre ces mêmes Niçois. Sur une pelouse détrempée rendant difficile le plus anodin des contrôles de balle, Seydou Keita profita d’une erreur de Jarjat, le latéral gauche niçois, pour se retrouver seul face au but. Le milieu de terrain malien du Racing ne manqua pas l’occasion et offrit un précieux avantage aux «Sang et Or» (1-0, 13e). Dans la situation difficile que traverse actuellement le club, ce but un peu «veinard» était le bienvenu. D’autant que le Racing gérait plutôt bien les timides tentatives de Niçois qui multipliaient les erreurs techniques.

La défense tient bon

Lens faillit toutefois se faire surprendre lorsque Bisconti récupéra un ballon à dix mètres du but. Le Belge de l’OGC Nice ajusta sa frappe. Le poteau sauva Itandje (38e). Souvent malheureux ces dernières semaines, les Lensois étaient-ils enfin devenus vernis? Que nenni! Sur la dernière action de la première période, un tir plutôt anodin de Roudet envoya Itandje aux pâquerettes. Trompé par un faux rebond, le gardien « sang et or» rata son dégagement et le ballon lui passa sous le pied (1-1, 45e+1). Ce but gag eut le don de remettre sur les bons rails l’équipe de la Côte d’Azur qui attaqua la seconde période pied au plancher, témoins cette volée de Roudet (49e) ou ce sauvetage d’Itandje devant Bigné (53e). Mais la défense lensoise, remaniée après la sortie sur blessure de Cubilier (clavicule) tenait bon. Et, après un coup de tête de Linz qui fit frémir le stade du Ray et frissonner la poignée de courageux supporteurs lensois (64e), Lens reprit l’ascendant sur le jeu. Il ne manqua pas grand-chose pour que Gillet, encerclé dans une forêt de jambes, ne marque l’un des buts de raccroc les plus chers de l’année (78e). La pluie avait cessé, mais, bientôt, le vent de la prolongation allait commencer à souffler. Cousin pour Lens, Agali pour Nice firent leur entrée pour apporter un peu de vivacité offensive dans les deux camps mais les occasions se faisaient rares. Fatalement, la sanction des tirs allait tomber. À ce petit jeu d’adresse, Itandje se montra décisif en arrêtant le sixième tir niçois, celui d’Abardonado, et qualifia ainsi les siens.

Enfin un peu de baume au coeur pour le Racing.