Pauvre soirée pour le Racing ! Le nul concédé contre des Aiglons venus pour ça ne fait guère l'affaire d'une équipe décidée à lutter pour un strapontin européen.

Francis Gillot avait des doutes sur la remobilisation de ses joueurs, longtemps soudés pour un seul objectif : le maintien.
Pourtant, les Sang et Or ont tout tenté ce soir, sans réussite. Ils ont surtout été desservis par la volonté niçoise de casser le ryhtme, sans se soucier du spectacle offert au public de Bollaert. Nice n'a pas fait la promotion du football ce soir, loin s'en faut. Mais on peut toujours reprocher aux Lensois de ne pas avoir su passer outre et de s'être montrés maladroits devant le but adverse.

Les Lensois ont dominé les Niçois dans les duels. Gillet tirait un coup-franc piqué qui lobait Utaka. Cubilier en embuscade reprenait de la tête, mais Cobos écartait le danger (22e).

Gillet, au point de corner, trouvait Thomert à l'angle de la surface, qui s'enfonçait avant de frapper lourdement, mais Gregorini veillait (27e).

En deuxième période, les Azuréens résistaient encore. Abardonado, sur un centre de Jussiê, manquait de tromper son propre gardien (59e). Gregorini voyait ensuite la tête de Diarra passer à quelques centimètres de son but (61e).

Thomert, lancé par Utaka, prenait de vitesse Abardonado mais croisait trop sa frappe (72e). En toute fin de match, la tête d'Utaka, sur un coup-franc de Jussiê, laissait Gregorini sans réaction mais filait au ras du poteau (87e).

Au final, une assez triste soirée, constellée de quelques occasions, mais surtout de petites fautes efficaces et de passes hasardeuses. A oublier avant le derby de samedi prochain, qui, souhaitons-le, servira mieux le football tel qu'on l'aime.